mardi 4 février 2014

L'union fait elle la force?

La famille.est au centre de l'actualité.

La famille...
Que désigne t elle de nos jours?
Notion qui, s'il en est, évolue  avec notre société.
Non plus seulement se résumant à un lien de parenté, elle est aussi monoparentale, homoparentale, adoptive, recomposée.
Moderne, revisitée, elle soulève d'autres questions et problématiques d'un nouvel ordre.
 

Intéressons nous au point originel de la famille, le couple.
 
Lui aussi s'est vu évoluer avec le temps, dans son essence même et son concept.
Un homme une femme, deux hommes, deux femmes, union libre, pacs, mariage...
Les combinaisons sont devenues multiples.


 
Le mariage, une institution à bout de souffle?

Le mariage n'est plus vu comme le modèle incontournable.
Les esprits et les mentalités ont changé, fait bouger les choses, et les carcans ont volé en éclat.
Et force a été de contester l'échec de ce qui était encore un dogme il y a quelques décennies, si l'on considère que près d'un mariage sur 3 se finit en divorce.
 

Pourtant à y regarder de plus près le choix de l'une ou l'autre de ces possibilités n'est pas anodine.
La symbolique du mariage a peut être vécu, ou mal vieillit, elle n'est plus retenue à elle seule, et à plus forte raison lorsqu'il s'agit d'une deuxième vie de couple.

Mais il faut reconnaitre qu'en terme de légitimité, à l'égard des tiers, et d'un point de vue juridique, avantage certain au mariage...

L'union libre: une liberté à quel prix?

Le concubinage doit faire face à un vide juridique qui représente un véritable risque pour les couples qui en ont fait le choix.

Aimer l'autre c'est le protéger, veiller sur lui. Anticiper.
Or là, aucune protection et aucune reconnaissance.
En se projetant un peu, certaines situations de la vie peuvent alors malheureusement s'avérer complexes, voire dramatiques.
Et le constat est criant, à faire frémir.

Saviez vous, par exemple, qu'en cas d'hospitalisation, si votre concubin est inconscient, et ne peut vous identifier, les visites à son chevet peuvent vous être refusées?

Et oui, situation réaliste, et réelle.

Le législateur n'a rien prévu. 
Pire, en cas de décès, peu de considération, et parfois aucune reconnaissance pour le concubin survivant.

Inutile de dire combien cela peut être très mal vécut psychologiquement.

Cela revient purement et simplement à rayer l'existence de l'autre aux yeux des tiers. 

Concrètement, vous n'avez aucun droit et êtes considéré peu ou prou comme un étranger juridiquement, sauf testament, assurance vie ou assurance décès préalablement établie.
Ce à quoi que peu de personnes pensent...

Et quel statut pour une personne en concubinage? Peut on se sentir parfaitement légitime?
Et que dire de l'expression qui caractérise ce pseudo-statut ? "compagne" ou "compagnon" rend il compte de la réalité d'une vie de couple à part entière? 
 

Le Pacs: bon compromis ou miroir aux alouettes ?


Depuis est né le pacs, avec ses atouts, et ses failles.
Une avancée certaine pour donner un peu de corps, de crédit, et un semblant de cadre légal, à ce nouveau phénomène de vie à deux hors mariage de plus en plus répandu.

Une réponse intermédiaire apportée, à ceux à qui la vie commune se suffit à elle même.
De fait, le partenaire d'un pacs a des droits et des devoirs. 
Il  sait qu'il est reconnu, ainsi que son conjoint. Il est fait mention du pacs sur l'extrait de naissance. Fiscalement, les revenus sont déclarés conjointement.
En cas de décès. Les partenaires d'un pacs bénéficient d'un abattement sur les droits de succession, alors qu'en cas de simple concubinage, 60% de droits de succession s'appliquent. 

Mais ces droits ont des limites.
Les partenaires d'un pacs ne sont pas héritiers l'un de l'autre, et doivent pour cela passer par les services d'un notaire.
Ils ne bénéficient pas non plus de pension de réversion. Saviez vous, à cet égard, que c'est l'ex-épouse/ex-époux du défunt qui en bénéficiera?

Il vaut parfois mieux prendre les devants et ne pas laisser le destin décider pour vous.
En parler à deux, réfléchir ensemble, ne pas hésiter à prendre le temps de se projeter, de se poser les bonnes questions sur l'avenir.

Chacun a son histoire, son passé. Il ne faut rien laisser au hasard.
Enfant d'un premier mariage, d'un premier lit, enfant en commun, préservez ses proches et sa moitié mérite de la réflexion active.
 
Et vous pourriez être surpris......




Renseignez vous auprès d'un notaire ou même de votre conseiller bancaire.

 

Dans ce domaine, négligence, procrastination, ou attentisme, peuvent avoir des conséquences pouvant s'avérer désastreuses.

Regardez autour de vous, les situations vécues par vos proches, vos amis.


 
Ah et à quand un terme pour désigner le spartenaires d'un Pacs??

Moi je propose "  pacsous  "!!

 
Ça sonne bien, qu'en dites vous? ;-)




3 commentaires:

  1. Pacsous, c'est super mignon je trouve!
    Et oui, l'amour ne suffit pas. Il faut se projeter et se protéger, mutuellement. On y pense trop rarement, pris dans la spirale du bonheur, on oublie l'essentiel.
    Merci pour ce rappel Nani et belle soirée à toi.

    RépondreSupprimer
  2. Oui je trouve!
    Et serieusement, même si c'est un exercice complexe il faut s'y pencher.
    Pour s'épargner reciproquement des situations inattendues, pénibles ou potentiellement conflictuelles. Ou qu on voudrait simplement éviter!

    RépondreSupprimer
  3. Justement, l'idée du pacs n'était pas très clair pour moi. Merci pour ces explications.
    http://mynameisor.blogspot.fr/

    RépondreSupprimer